Vous disposez d'une épargne et souhaitez la faire fructifier intelligemment ?
Le Plan d'Épargne en Actions (PEA) est un outil fiscalement avantageux pour investir en Bourse. Cependant, choisir les bonnes actions à intégrer dans votre PEA peut s'avérer complexe. Dans cet article, nous vous présentons un classement des meilleures actions PEA en 2025, en nous appuyant sur des analyses récentes et des performances solides.
Le PEA séduit à nouveau les investisseurs particuliers comme institutionnels. Selon la Banque de France, plus de 7,2 millions de PEA fin 2024 ; encours ≈ 114 Mds € (PEA) et ≈ 2,9 Mds € (PEA-PME). Cette dynamique s’explique par la remontée des taux, la stabilité des dividendes européens et le retour en force des valeurs défensives du CAC 40.
Cet article a été rédigé par nos experts en gestion de patrimoine sur la base des résultats de 2024 et des perspectives pour 2025.
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En résumé
Le PEA demeure un dispositif performant pour investir sur les marchés européens tout en bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux.
Notre sélection combine des valeurs complémentaires :
Sanofi et Air Liquide pour la stabilité,
LVMH et STMicroelectronics pour la croissance,
BNP Paribas et Neoen pour le rendement et la diversification.
3 thématiques dominent les opportunités de long terme : santé, technologie et transition énergétique.
Les portefeuilles construits autour de ces axes montrent une meilleure résilience face aux cycles économiques.
L’association d’actions directes et d’ETF éligibles reste la stratégie la plus efficace pour concilier rendement, maîtrise du risque et souplesse de gestion.
Mentions d’information
PEA et marchés actions : les investissements en actions comportent un risque de perte en capital. Les rendements et dividendes sont variables et non garantis. Les informations ci-dessous sont fournies à titre strictement informatif et ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. L’éligibilité PEA d’un titre ou d’un ETF doit être vérifiée avant tout ordre. Performances passées non indicatives des performances futures.
Le Plan d'Épargne en Actions permet d'investir dans des entreprises européennes tout en profitant d'une fiscalité réduite :
Exonération d'impôt sur les plus-values et dividendes après 5 ans,
Plafond de versement : 150 000 € (225 000 € pour un PEA-PME),
Large gamme d'instruments éligibles : actions, ETF, titres de PME.
C'est donc une solution de choix pour se constituer un capital à long terme, notamment en vue de la retraite.
Les dernières évolutions réglementaires ont renforcé l’attractivité du PEA : certains courtiers en ligne ont supprimé les frais de garde, et la loi PACTE a assoupli les retraits après cinq ans sans entraîner la clôture du plan. Par ailleurs, un ETF n’est éligible au PEA que s’il respecte le quota de 75 % d’actions d’entreprises situées dans l’Union européenne ou l’Espace économique européen, ce qui permet de diversifier efficacement son portefeuille tout en restant dans le cadre fiscal avantageux du plan.
D’après l’Autorité des marchés financiers, la performance moyenne d’un PEA de plus de cinq ans sur la période 2018-2024 dépasse de trois points celle d’un compte-titres classique, essentiellement grâce à la capitalisation sans fiscalité des dividendes réinvestis.
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La note de Tanguy
"Il n’est pas rare d’observer des PEA ouverts par précaution, mais finalement laissés inactifs. Pourtant, un PEA bien exploité constitue un véritable moteur pour la valorisation patrimoniale sur le long terme. Il importe donc de le structurer et de l’animer avec une stratégie claire, adaptée à ses objectifs."
Un PEA doit vivre et évoluer avec son titulaire. En y intégrant progressivement des valeurs défensives, de croissance et thématiques, il devient un outil de construction patrimoniale comparable à un portefeuille d’entreprise : organisé, mesurable et évolutif.
Critères de sélection des meilleures actions PEA
Pour établir notre sélection, nous avons retenu les critères suivants :
Éligibilité au PEA : actions de sociétés ayant leur siège dans l'Union européenne.
Solidité financière : entreprises avec une bonne santé financière et des perspectives de croissance.
Rendement du dividende : actions offrant un rendement attractif.
Potentiel de valorisation : entreprises positionnées sur des secteurs porteurs.
Structure bilancielle saine : faible endettement net par rapport aux capitaux propres.
Qualité des flux de trésorerie : capacité à générer un cash-flow libre positif et récurrent.
Cette approche permet d’écarter les sociétés trop sensibles aux tensions de financement ou à la volatilité des marchés, tout en privilégiant les modèles économiques résilients et lisibles dans la durée.
Notre sélection des meilleures actions PEA en 2025
Disclaimer :
Risque : investir en actions (et ETF) expose à une perte en capital et à une forte volatilité. Les dividendes ne sont pas garantis.
Portée : cette sélection est informative et générale ; elle ne tient pas compte de votre situation, de vos objectifs ni de votre tolérance au risque. Ce n’est pas un conseil personnalisé.
Données & variations : ratios, capitalisations, rendements et politiques de dividende peuvent évoluer rapidement ; vérifiez les données à jour avant décision.
Éligibilité PEA : à confirmer auprès de votre intermédiaire. Les ETF ne sont éligibles que s’ils respectent le quota d’au moins 75 % d’actions éligibles (UE/EEE).
Frais & fiscalité : les résultats dépendent des frais (courtages, droits de garde, frais de gestion des ETF/fonds) et de la fiscalité (PEA, PEA-PME, prélèvements sociaux) ; ces éléments peuvent réduire significativement la performance nette.
Horizon : le PEA vise un horizon long terme ; toute décision de court terme peut amplifier les risques.
Références officielles utiles : service-public.fr (PEA),AMF – espace épargnants, Banque de France (épargne et marchés).
1. Sanofi (FR0000120578)
Secteur : Santé
Capitalisation boursière : environ 112,4 milliards d'euros
Rendement : 4,30 %
Ratio d'endettement : 0,23
Sanofi est un leader mondial de la biopharmaceutique, présent dans 70 pays. Avec un chiffre d'affaires de 44,28 milliards d'euros en 2024 et un bénéfice net de 5,56 milliards d'euros, l'entreprise affiche une solide performance financière. Son faible endettement et son rendement de dividende attractif en font une valeur de choix pour les investisseurs à la recherche de stabilité et de revenus réguliers.
En 2025, Sanofi bénéficie également de l’entrée en phase III de plusieurs traitements stratégiques, notamment dans les maladies auto-immunes, soutenant une perspective de croissance bénéficiaire continue.
La note de Tanguy :
"Sanofi constitue pour moi une pierre angulaire de stabilité dans un portefeuille. Ce n’est pas une valeur destinée à générer +30 % par an, mais elle se distingue par sa résilience en période de turbulences. Lorsqu’il s’agit de structurer un PEA pour un investisseur prudent — qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un chef d’entreprise — Sanofi figure très souvent parmi mes premières recommandations."
2. Air Liquide (FR0000120073)
Secteur : Gaz industriels, transition énergétique
Capitalisation : 95 milliards d’euros
Dividende : ~2,1 %
Points forts : politique ESG solide, position de leader mondial
Air Liquide est un incontournable pour tout investisseur long terme. La société bénéficie d’un positionnement stratégique sur les gaz industriels pour la santé, l’électronique, mais surtout la transition énergétique. Son investissement massif dans l’hydrogène vert renforce sa pertinence dans les portefeuilles durables.
Investissements en hausse dans l’hydrogène bas carbone et l’électronique ; le groupe confirme des projets stratégiques en Europe qui soutiennent la croissance visible à long terme.
La note de Tanguy :
"Air Liquide se distingue par une solidité éprouvée, une capacité d’innovation continue et un fort ancrage européen. Ce titre s’intègre parfaitement dans une logique de construction patrimoniale, en particulier pour des portefeuilles familiaux transmis sur plusieurs générations."
3. LVMH (FR0000121014)
Secteur : Luxe
Capitalisation : environ 400 milliards d’euros
Dividende : 1,8 %
Croissance du chiffre d'affaires : +9 % en 2024
LVMH, fleuron du luxe français, regroupe des marques prestigieuses comme Louis Vuitton, Dior, Moët & Chandon ou Sephora. Grâce à une demande mondiale très forte, notamment en Asie, le groupe continue d’afficher une croissance impressionnante de son chiffre d’affaires.
Le ralentissement observé en Chine en début d’année 2025 a été compensé par la bonne tenue du marché américain et européen, permettant au groupe de maintenir une marge opérationnelle de 2024 de 23,1 % (résultat opérationnel courant/ventes).
La note de Tanguy :
"Beaucoup considèrent aujourd’hui que LVMH a déjà connu sa croissance majeure. Néanmoins, lorsque l’on adopte une vision à long terme, la capacité du groupe à dominer l’ensemble des segments du luxe dans le monde demeure une spécificité rare, qui en fait un acteur à privilégier pour une gestion patrimoniale diversifiée."
4. BNP Paribas (FR0000131104)
Secteur : Banque
Capitalisation : 66 milliards d’euros
Rendement : ~7 %
Ratio cours/bénéfices : < 8 (valorisation attractive)
Dans un contexte de remontée des taux, les banques redeviennent attractives. BNP Paribas, la plus grande banque française par les actifs, se distingue par ses résultats solides, un dividende généreux et une stratégie de croissance externe maîtrisée.
Le maintien d’un ratio CET1 de 12,5 % au 30/09/2025 (phased-in) et la réévaluation des marges d’intérêt sur les prêts à taux fixe offrent une bonne visibilité sur les flux de trésorerie futurs.
La note de Tanguy :
"Pour consolider la dimension rendement d’un portefeuille, BNP Paribas représente une option de référence, notamment en période de remontée des taux. Les acteurs bancaires sont souvent sous-évalués par les investisseurs particuliers, alors même que leur solidité et leur potentiel d’adaptation en font des piliers des portefeuilles prudents."
5. STMicroelectronics (NL0000226223)
Secteur : Technologie / semi-conducteurs
Capitalisation : 38 milliards d’euros
Dividende : Faible (~0,5 %)
Croissance du chiffre d’affaires : +12 % sur 3 ans
STMicroelectronics est un acteur clé du secteur des semi-conducteurs en Europe. Très exposée à la transition numérique (IA, IoT, 5G, automobile électrique), l’entreprise bénéficie d’un positionnement stratégique et d’un carnet de commandes solide.
Les perspectives à moyen terme demeurent favorables, soutenues par les plans d’investissement européens dans les semi-conducteurs et la relocalisation d’une partie de la production sur le continent.
La note de Tanguy :
"Ce titre fait partie, selon moi, des valeurs de premier plan souvent négligées par le grand public, faute de visibilité médiatique. Pourtant, il occupe une position centrale dans les transitions numériques et industrielles actuelles."
6. Neoen (FR0011675362)
Secteur : Énergies renouvelables
Capitalisation : 4 milliards d’euros
Dividende : Non versé
Croissance projetée : +20 % par an sur 5 ans
Moins connue du grand public, Neoen est pourtant l’un des leaders français de la production d’électricité verte (solaire, éolien, batteries). Elle affiche une ambition claire : devenir un champion mondial de l’énergie propre.
La société a confirmé en avril 2025 un portefeuille de projets de plus de 18 GW, dont la moitié déjà en exploitation. Elle bénéficie de contrats long terme sécurisant ses revenus, même en cas de volatilité des prix de l’énergie.
La note de Tanguy :
"Neoen illustre le type de valeur à fort potentiel sur le segment des énergies renouvelables. Son profil convient aux investisseurs capables d’accepter une volatilité accrue sur un horizon long terme (15 à 20 ans). Sa dimension française et sa dynamique de croissance en font un cas d’étude intéressant pour diversifier un PEA."
Son modèle est basé sur des contrats long terme sécurisant ses revenus. Bien que la société ne verse pas de dividendes, elle séduit par son fort potentiel de croissance. Pour les investisseurs long terme, c’est une valeur à fort levier, avec un bon profil pour une diversification thématique dans un PEA.
7. Adocia (FR0011184241)
Secteur : Biotechnologies – PEA-PME
Adocia développe des thérapies innovantes pour le diabète et l’obésité. L’entreprise a confirmé son éligibilité au PEA-PME en 2025. Malgré sa taille modeste, elle bénéficie de partenariats pharmaceutiques solides et d’une visibilité accrue dans les biotechs européennes à fort potentiel.
8. Crossject (FR0011716265)
Secteur : Santé / Technologie médicale – PEA-PME
Crossject conçoit un système d’injection sans aiguille breveté, destiné aux traitements d’urgence. Sa récente entrée dans le marché américain ouvre des perspectives de croissance significatives. Ce profil de valeur innovante illustre l’intérêt de coupler un PEA traditionnel avec un PEA-PME pour diversifier les leviers de performance.
👉 Pourquoi Sanofi reste une action phare du CAC 40 pour votre PEA ?
Avec un chiffre d’affaires de plus de 44 milliards d’euros en 2024 et un bénéfice net supérieur à 5,5 milliards, Sanofi reste une valeur défensive du CAC 40 très recherchée pour sa régularité et son dividende généreux. Son faible niveau d’endettement et sa politique de distribution font de l’action Sanofi un choix judicieux pour les investisseurs souhaitant sécuriser leur portefeuille PEA avec une valeur stable et internationalisée.
En 2025, la stratégie du groupe se concentre désormais sur les traitements à forte marge et les vaccins innovants, un recentrage qui renforce la qualité structurelle de ses résultats. Le maintien d’un dividende progressif, soutenu par un flux de trésorerie robuste, confirme le statut de Sanofi comme valeur de rendement durable.
Pour un investisseur en PEA, l’intérêt de Sanofi ne réside pas uniquement dans sa performance passée, mais dans sa capacité à préserver le pouvoir d’achat de son dividende et à lisser la volatilité globale du portefeuille. Elle reste une composante essentielle d’une allocation défensive orientée long terme.
Conseils pour investir efficacement via un PEA
Diversifiez votre portefeuille : ne misez pas tout sur un seul secteur ou une seule entreprise.
Investissez régulièrement : mettez en place des versements programmés pour lisser les points d'entrée.
Réinvestissez les dividendes : plutôt que de les retirer, réinjecter les dividendes perçus permet de profiter de l’effet boule de neige et d’augmenter le rendement global sur le long terme.
Gardez une vision long terme : le PEA prend tout son sens sur plusieurs années, notamment grâce à l'exonération d’impôt sur le revenu après 5 ans de détention.
Suivez l’actualité économique : une entreprise solide aujourd’hui peut être fragilisée demain par un changement de réglementation, une crise sectorielle, une faillite d’un partenaire stratégique ou une conjoncture défavorable. Rester informé permet d’ajuster rapidement son portefeuille et d’anticiper les mouvements de marché.
Pensez également à piloter votre PEA comme un portefeuille global : un équilibre entre valeurs de rendement, valeurs de croissance et exposition géographique diversifiée permet de stabiliser la performance dans le temps.
Enfin, conservez une poche de liquidité (5 à 10 % du plan) pour saisir les opportunités de marché sans avoir à arbitrer dans l’urgence.
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Diversification sectorielle : la clé d’un PEA performant
Un bon portefeuille PEA n’est pas uniquement composé des « meilleures actions » isolées. Il doit combiner différents secteurs pour :
Lisser les cycles économiques
Réduire les risques spécifiques
S’exposer à plusieurs dynamiques de marché
Voici un exemple de répartition possible :
Disclaimer : Chaque situation patrimoniale étant unique, toute décision doit faire l’objet d’une analyse adaptée par un professionnel agréé.
Cette allocation illustre une construction de portefeuille équilibrée. En pratique, la pondération sectorielle doit être ajustée selon le profil de risque et l’horizon de placement : les profils prudents privilégieront la santé et les services publics, tandis que les profils dynamiques pourront accroître la part technologie et énergies vertes.
Il peut également être pertinent d’ajouter une exposition via un PEA-PME pour capter la croissance des petites capitalisations françaises et européennes, souvent plus agiles mais aussi plus volatiles.
Secteur | Exemples d’actions | Pondération (indicative) |
Santé | Sanofi, Eurofins Scientific | 20 % |
Technologie | STMicroelectronics, Dassault Systèmes | 20 % |
Énergies vertes | Neoen, Voltalia | 10 % |
Consommation / Luxe | LVMH, Hermès | 15 % |
Banques / Assurance | BNP Paribas, Axa | 15 % |
Industrie / Matériaux | Air Liquide, Schneider Electric | 20 % |
Un rééquilibrage annuel reste recommandé pour maintenir la cohérence de ces pondérations face à l’évolution des marchés.
Le rôle crucial de la fiscalité dans la performance d’un PEA
Le PEA est l’un des seuls dispositifs permettant de capitaliser sans fiscalité sur les plus-values après 5 ans. Voici ce qu’il faut retenir :
Avant 5 ans : tout retrait entraîne la clôture du plan, avec une imposition des gains au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, soit 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
Après 5 ans : les retraits partiels ou totaux n’entraînent plus la clôture du PEA et sont exonérés d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % restant dus.
Au-delà de 8 ans : il est possible de transformer le PEA en rente viagère exonérée d’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux demeurant applicables.
C’est donc un outil idéal pour constituer un capital à long terme, par exemple en vue de la retraite.
Les plafonds restent fixés à 150 000 € pour un PEA classique et 225 000 € pour un PEA-PME, ce dernier permettant d’investir dans des entreprises de taille moyenne et d’accéder à des relais de croissance souvent exclus du CAC 40.
L’intérêt fiscal du PEA réside surtout dans la capitalisation à long terme : les gains non imposés et les dividendes réinvestis génèrent un rendement net supérieur de plusieurs points à celui d’un compte-titres classique, sans contrainte de fiscalité annuelle.
Les secteurs d’avenir à surveiller en 2025
En 2025, plusieurs secteurs se distinguent par leur fort potentiel de croissance et méritent une attention particulière dans le cadre d'un Plan d'Épargne en Actions (PEA).
Transition énergétique :
Énergies renouvelables (solaire, éolien, etc.)
Stockage d'énergie
Infrastructures vertes
La transition énergétique, portée par les impératifs climatiques et les avancées technologiques, offre des opportunités significatives dans les énergies renouvelables, le stockage d'énergie et les infrastructures vertes.
Les acteurs européens bénéficient désormais de plans publics massifs tels que RePowerEU et Net-Zero Industry Act, qui soutiennent les projets liés à l’hydrogène, aux batteries et aux réseaux électriques intelligents. Cette dynamique structurelle renforce l’intérêt de valeurs comme Neoen, Voltalia ou Schneider Electric au sein d’un PEA.
Technologie :
Intelligence artificielle (IA)
Cybersécurité
Cloud computing
Parallèlement, le secteur de la technologie continue son expansion, avec un accent particulier sur l'intelligence artificielle, la cybersécurité et le cloud computing, des domaines qui transforment en profondeur l'économie.
Les valeurs liées aux semi-conducteurs et à l’automatisation industrielle (comme STMicroelectronics ou Dassault Systèmes) sont citées dans plusieurs classements 2025 comme leviers majeurs de performance à moyen terme, en raison du soutien public européen et de la demande mondiale soutenue.
Santé :
Biotechnologie
Services de santé personnalisés
Enfin, le secteur de la santé, stimulé par le vieillissement de la population et les innovations médicales, représente également un axe d'investissement porteur, notamment dans la biotechnologie et les services de santé personnalisés. Ces tendances offrent un éventail d'actions éligibles au PEA susceptibles de générer une performance intéressante à long terme.
Les biotechs éligibles au PEA-PME, comme Adocia ou Crossject, permettent de compléter l’exposition aux grands laboratoires en ajoutant un potentiel de valorisation plus dynamique à long terme.
Ces trois secteurs — santé, technologie et énergie — concentrent désormais plus de 60 % des flux d’investissement sur actions dans la zone euro, selon les dernières analyses de marché publiées en octobre 2025.
ETF éligibles au PEA : une solution simple et efficace
Les ETF (trackers) permettent d’investir dans un panier d’actions diversifiées à moindres frais. Plusieurs ETF éligibles au PEA répliquent les performances d’indices comme le CAC 40, le MSCI Europe ou encore des thématiques comme les énergies propres ou les dividendes.
Pour aller plus loin sur le fonctionnement, la fiscalité et les critères d’éligibilité, consultez notre guide complet : ETF PEA – Guide complet pour investir en Bourse.
Exemples d’ETF PEA intéressants :
Amundi MSCI Europe (code : C6E) : exposition large au marché européen
Lyxor CAC 40 DR (code : CAC) : pour suivre le CAC 40 à moindre frais
Lyxor MSCI World PEA (code : EWLD) : monde développé via réplication synthétique
Lyxor Green Bond ETF (code : CLIM) : obligations vertes
En 2025, la gamme d’ETF éligibles au PEA s’est élargie, avec de nouveaux produits intégrant des critères environnementaux (ESG) ou des stratégies “Paris-Aligned” conformes à l’Accord de Paris. Ces ETF permettent désormais d’accéder à des indices mondiaux tout en respectant les contraintes du cadre PEA européen.
Pour approfondir cette approche, découvrez notre analyse complète dans l’article Meilleurs ETF 2025 : notre comparatif actualisé — un guide détaillé pour comprendre les frais réels, la réplication synthétique et la sélection d’ETF éligibles selon votre profil d’investisseur.
La note de Tanguy :
"Pour les investisseurs recherchant simplicité et diversification, les ETF s’avèrent des outils efficaces, à condition d’en maîtriser les spécificités : composition, frais de gestion, et adéquation avec son profil d’investisseur."
Les erreurs à éviter avec son PEA
Ouvrir un PEA et ne pas l’alimenter : erreur fréquente. Il faut une vraie stratégie.
N’investir que dans des valeurs à la mode : les tendances ne font pas une stratégie.
Ignorer les frais de courtage : ils varient fortement selon les courtiers.
Retirer trop tôt : un retrait avant 5 ans ferme le plan.
Ne pas diversifier : un PEA mono-action est extrêmement risqué.
Parmi les autres erreurs fréquemment observées :
négliger la réallocation du portefeuille : sans ajustement annuel, certaines lignes viennent sur pondérées et déséquilibrent le niveau de risque ;
oublier de suivre les dividendes réellement crédités sur le compte espèces : la non-réintégration dans le plan réduit mécaniquement le rendement global ;
ignorer les frais internes de certains ETF ou fonds logés dans le PEA : même faibles, ils peuvent rogner plusieurs points de performance sur la durée.
La note de Tanguy :
"Le vrai risque du PEA, ce n’est pas la Bourse : c’est le comportement de l’investisseur. Mauvais timing, mauvaise diversification, ou panique au premier -10 %."
Une stratégie adaptée à votre profil
Vous êtes prudent :
Favorisez les valeurs défensives (Sanofi, Air Liquide, ETF dividendes)
Investissez progressivement avec des versements mensuels
Vous êtes équilibré :
Mix actions de croissance (STMicro, LVMH) + dividendes (BNP, Sanofi)
Ajoutez un ETF large pour lisser la volatilité
Vous êtes dynamique :
Intégrez des valeurs à fort potentiel (Neoen, tech)
Exposition accrue aux ETF thématiques (IA, climat)
Depuis 2024, la plupart des investisseurs structurent leur PEA autour :
d’une poche “cœur” (actions ou ETF larges : Europe, Monde) ;
et d’une poche “satellite” (thématiques ciblées : IA, hydrogène, dividendes durables).
Les profils expérimentés privilégient une gestion “tactique”, en ajustant la pondération des secteurs selon les cycles de marché.
À retenir pour bien gérer son PEA
Commencez par des valeurs solides du CAC 40 (Sanofi, LVMH, Air Liquide).
Ajoutez progressivement des valeurs de croissance (STMicroelectronics, Neoen).
Réinvestissez les dividendes pour maximiser l’effet boule de neige (le principe des intérêts composés)
Lissez vos investissements dans le temps pour minimiser le risque d’entrée.
Revoyez votre portefeuille au moins une fois par an pour ajuster selon l’actualité financière et vos objectifs.
Une gestion rigoureuse, même sans arbitrages fréquents, suffit à maintenir un bon niveau de performance à long terme.
Conclusion
Construire un PEA performant en 2025 repose sur trois principes :
la sélection de valeurs solides exposées à des tendances durables (santé, tech, énergie) ;
une diversification sectorielle mesurée ;
et l’exploitation du cadre fiscal du PEA pour maximiser le rendement net.
Chez Rivaria Capital, nous vous aidons à bâtir une stratégie cohérente, adaptée à votre profil et à vos objectifs patrimoniaux, pour transformer votre PEA en véritable moteur de capitalisation.
FAQ
1. Quelles sont les meilleures actions à loger dans un PEA ?
Les plus adaptées sont les actions françaises et européennes éligibles : valeurs de croissance (LVMH, L’Oréal), valeurs de rendement (Sanofi) et ETF européens (MSCI Europe, CAC 40 ESG) pour diversifier à moindre coût.
2. Quelles actions pourraient performer en 2025 ?
Les secteurs porteurs selon la Banque de France et plusieurs gestionnaires d’actifs sont :
la transition énergétique,
la technologie européenne,
la santé et la biotechnologie.
3. Comment faire fructifier son PEA ?
Investir régulièrement, réinvestir les dividendes et conserver le plan au moins 5 ans pour profiter de l’exonération d’impôt sur le revenu
4. Quel est le rendement moyen d’un PEA sur 10 ans ?
Selon la Banque de France, il se situe entre 5 % et 7 % par an, selon la répartition entre actions et fonds éligibles.
5. Quelle est l’action la plus rentable actuellement ?
Les secteurs du luxe (Hermès, LVMH) et de l’énergie (Orsted) affichent les meilleures performances récentes.
6. Le PEA est-il encore intéressant ?
Oui. Il reste l’un des placements les plus avantageux fiscalement pour investir en actions européennes, avec un cadre sécurisé.
Conseiller en investissements
Passionné par l’investissement, j’ai été formé comme Ingénieur en Finance avant de devenir Conseiller en Gestion de Patrimoine.
Depuis plus de 5 ans, j’accompagne des particuliers à construire un patrimoine réellement aligné avec leur situation, leurs objectifs et leur manière de vivre.
Je suis convaincu d’une chose : un bon conseil financier doit être compréhensible, sur-mesure… et toujours guidé par l’intérêt du client, pas celui du produit.





