L’État peut-il prendre notre argent en cas de guerre ? Risques et protections

L’État peut-il saisir votre argent en cas de guerre ou de crise ? Que dit la loi et comment protéger votre patrimoine dans ces situations extrêmes.

25 sept. 2025

25 sept. 2025

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En période de guerre ou de crise majeure, la question revient avec insistance : nos comptes bancaires et notre épargne sont-ils vraiment protégés ? La dette publique explose, les marchés financiers vacillent, et la confiance dans le système bancaire est mise à l’épreuve. Beaucoup redoutent que l’État ne finisse par puiser directement dans l’épargne des citoyens.

En temps normal, la propriété privée est protégée par la Constitution et par le droit européen. Mais face à une crise extrême, l’État dispose de leviers légaux pour instaurer des mesures exceptionnelles : contrôle des capitaux, prélèvements spéciaux, voire blocage temporaire des retraits bancaires.

Alors, dans un cas de guerre ou de faillite systémique, que peut réellement faire l’État ? Et surtout, comment protéger efficacement son argent face à une crise majeure ?

Voici un guide clair qui décrypte le cadre légal, les scénarios possibles, les protections existantes et les stratégies concrètes pour sécuriser votre patrimoine.

Protégez dès maintenant votre épargne contre les scénarios extrêmes. Vous vous demandez concrètement ce qui arriverait à vos comptes bancaires en cas de guerre ou de crise majeure ? Nos experts réalisent pour vous un audit gratuit de votre situation patrimoniale afin d’identifier vos zones de vulnérabilité et les leviers de protection les plus efficaces. 

En résumé

  • En temps normal, l’État ne peut pas ponctionner librement vos dépôts bancaires.

  • En cas de crise majeure, il peut instaurer des mesures exceptionnelles : blocage temporaire, impôt exceptionnel, restrictions de retraits.

  • Vos dépôts bancaires sont protégés par le fonds de garantie jusqu’à 100 000 € par personne et par établissement.

  • Pour se prémunir : diversifier (plusieurs banques, comptes à l’étranger déclarés en Suisse ou au Luxembourg, assurance-vie luxembourgeoise, or physique).

  • La clé reste d’anticiper pour ne pas subir les décisions de dernière minute.

Le cadre légal : que dit la loi ?

En France comme dans l’Union européenne, le droit de propriété est un principe fondamental. En temps normal, l’État ne peut pas confisquer arbitrairement vos dépôts bancaires.

Les garanties en vigueur

  • Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) : en cas de faillite bancaire, vos dépôts (compte courant, livret bancaire, compte épargne) sont couverts jusqu’à 100 000 € par personne et par établissement. Cette garantie vise uniquement la défaillance d’une banque (Code monétaire et financier, art. L. 312-4 à L. 312-18) et ne s’étend pas aux décisions politiques telles qu’un prélèvement exceptionnel ou un contrôle des capitaux.

  • Contrats d’assurance vie : en cas de crise, les compagnies restent encadrées par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).

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Les limites en cas de crise

La loi Sapin 2 (2016) a déjà prévu la possibilité de geler temporairement les retraits sur les contrats d’assurance vie, en cas de menace grave pour la stabilité financière.

En cas de guerre ou de crise économique majeure, l’État peut recourir à des impôts exceptionnels ou instaurer des restrictions temporaires sur les retraits bancaires, afin de protéger le système.

Scénarios extrêmes : que pourrait faire l’État en cas de guerre ?

Face à une crise systémique, plusieurs mesures exceptionnelles peuvent être envisagées :

  • Blocage temporaire des comptes bancaires pour éviter un “bank run”.

  • Prélèvement exceptionnel sur les dépôts supérieurs à un certain seuil (ex. 100 000 €), comme cela s’est produit à Chypre en 2013.

  • Nationalisation ou réquisition de certaines entreprises ou secteurs stratégiques.

  • Contrôle des capitaux : restrictions sur les virements vers l’étranger.(ex. En 2015, la Grèce avait limité les retraits à 60 € par jour pour éviter une fuite des capitaux.)

  • Dévaluation monétaire ou hyperinflation : perte de valeur réelle de l’épargne.

Ces mesures, bien que rares, montrent que l’épargne n’est jamais totalement “hors de portée” en cas de crise d’État ou de déclaration de guerre.

La note de Tanguy
"Lors des discussions avec mes clients, je précise que les mesures exceptionnelles, quand elles surviennent, ne sont jamais annoncées à l’avance. Même si un gel temporaire des retraits bancaires reste peu probable en France, il n’est pas totalement impossible. La meilleure protection reste l’anticipation : répartir ses liquidités entre plusieurs établissements et conserver une poche de trésorerie immédiatement disponible."

Ce qui protège votre argent et ce que l’État ne peut pas faire

Heureusement, plusieurs mécanismes protègent les épargnants :

  • Fonds de garantie : jusqu’à 100 000 € par banque et par épargnant.

  • Contrats d’assurance : souvent plus résistants car adossés à des portefeuilles diversifiés.

À contrario, l’État ne peut pas confisquer arbitrairement vos biens sans cadre légal.

  • La propriété privée reste protégée par la Constitution et la Convention européenne des droits de l’homme.

  • Toute mesure exceptionnelle doit être temporaire et proportionnée à la crise.

Autrement dit, si un prélèvement ou une réquisition est décidé, il doit s’appuyer sur une loi spécifique et ne peut pas être appliqué de manière discrétionnaire.

Diversification en support et géographique

  • Compte en Suisse : hors zone euro, stabilité bancaire reconnue.

  • Compte au Luxembourg : solidité du système bancaire, cadre juridique protecteur.

  • Assurance vie luxembourgeoise : triangle de sécurité, super privilège, neutralité fiscale.

  • Or physique : valeur refuge, indépendante du système bancaire.

  • Immobilier : actif tangible, même si peu liquide.

Ces stratégies ne garantissent pas une immunité totale, mais elles limitent fortement le risque de voir tout son patrimoine exposé à une seule décision politique.

Conseils pratiques pour faire face à une crise

Même en période de crise, certains principes restent valables :

  • Répartir ses avoirs : plusieurs banques, plusieurs types de comptes.

  • Prévoir un matelas de liquidités : garder une réserve accessible en cas de blocage temporaire.

  • Diversifier géographiquement : comptes en Suisse, au Luxembourg, assurance vie luxembourgeoise.

  • Conserver une part en actifs tangibles : or physique, immobilier, objets de valeur.

  • Vérifier ses contrats d’assurance : clauses de rachat, délais, garanties.

  • Suivre l’actualité réglementaire : lois financières, mesures exceptionnelles, annonces gouvernementales.

Anticiper ces mesures évite d’être pris au dépourvu lorsque la crise ou la guerre frappe.

La note de Tanguy
"La diversification n’est pas seulement une question de supports financiers. Elle concerne aussi les juridictions. Détenir un compte déclaré en Suisse ou au Luxembourg, ou une assurance vie luxembourgeoise, c’est disposer d’un plan B en cas de mesures restrictives en France. Cette flexibilité géographique fait souvent toute la différence dans les périodes de turbulence."

Conclusion

L’État peut-il prendre l’argent des citoyens en cas de guerre ? En temps normal, la propriété privée et les dépôts sont protégés par la loi et par des fonds de garantie. 

Mais en cas de guerre ou de crise systémique, des mesures exceptionnelles peuvent limiter l’accès aux dépôts ou instaurer des prélèvements ponctuels.

La meilleure réponse reste la préparation : diversifier, protéger une partie de son patrimoine en Suisse ou au Luxembourg, et intégrer des actifs tangibles comme l’or ou l’immobilier.

Vous souhaitez mettre en place une stratégie patrimoniale résiliente face aux crises ? Prenez rendez-vous avec Rivaria Capital pour un audit et des solutions adaptées.

FAQ

Comment protéger son argent en cas de guerre ?

En diversifiant ses avoirs : plusieurs banques, comptes en Suisse ou au Luxembourg, assurance vie luxembourgeoise, or physique et actifs tangibles.

Est-ce que l’État peut se servir sur nos comptes ?

Pas en temps normal. Mais en cas de crise extrême, il peut instaurer un prélèvement exceptionnel ou bloquer temporairement les retraits.

Où placer son argent pour ne pas être saisi ?

À l’étranger (Suisse, Luxembourg) via des comptes déclarés, dans une assurance vie luxembourgeoise, ou dans des actifs tangibles comme l’or.

Qu’arrive-t-il à votre argent en cas de guerre ?

Il peut être soumis à des restrictions d’accès temporaires, à un contrôle des capitaux ou à une perte de valeur liée à l’inflation.

Est-ce que mon argent est protégé par la banque en cas de guerre ?

Oui, jusqu’à 100 000 € par personne et par établissement grâce au fonds de garantie. Mais au-delà, la protection dépend des mesures mises en place par l’État.

Tanguy Chevallier
Tanguy Chevallier
Tanguy Chevallier

Conseiller en investissements

Passionné par l’investissement, j’ai été formé comme Ingénieur en Finance avant de devenir Conseiller en Gestion de Patrimoine.

Depuis plus de 5 ans, j’accompagne des particuliers à construire un patrimoine réellement aligné avec leur situation, leurs objectifs et leur manière de vivre.

Je suis convaincu d’une chose : un bon conseil financier doit être compréhensible, sur-mesure… et toujours guidé par l’intérêt du client, pas celui du produit.

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